Vers l’avenir, 16.02.2023

Cette école de Waremme augmente sa capacité avec 10 Classes en plus

Un nouveau lieu de transmission de savoir émerge en terres waremmiennes. Dix classes font leur apparition à Saint-Louis.

Cette école de Waremme augmente sa capacité avec 10 Classes en plus (vidéo)

Un petit nouveau dans le paysage scolaire waremmien. En phase de finition, un nouveau bâtiment, composé de 10 classes et un réfectoire, vient étoffer l’imposante structure de l’institut et du collège Saint-Louis, à Waremme.

ll faut dire que les deux écoles, qui cohabitent dans les mêmes locaux, commençaient à se sentir à l’étroit au sein des bâtiments. Les 1350 étudiants (institut et collège confondus) qui circulent dans les couloirs chaque jour devaient de plus en plus jouer des coudes pour se frayer un chemin.

Devant l’étroitesse relative des lieux mais surtout l’accroissement continue du nombre d’élèves, les deux établissements scolaires, victimes de leur succès, ont lancé les grandes manœuvres pour offrir un nouvel espace de travail aux collégiens.

“Offrir un confort pédagogique”

Modernes, spacieuses et réparties sur trois étages, les 10 nouvelles salles de cours offrent aux élèves les conditions idéales pour apprendre. “Les classes répondent aux besoins des étudiants, embraye Christophe Kersten, le directeur de l’institut. Chacune d’entre elles est dotée d’un écran interactif, de bornes wifi, d’un système de ventilation pour contrôler le niveau de CO2 et d’une bonne isolation.

Chacune des classes doit pouvoir accueillir entre 25 et 30 élèves.”

Certaines classes ont également été adaptées aux besoins des sections. “Deux salles de cours sont équipées de cuisine et de machines à laver pour répondre aux spécificités de l’option aide familiale et aide-soignante, poursuit l’ancien professeur. Notre volonté est d’agrandir l’espace de travail de nos étudiants mais également de leur offrir un confort pédagogique adapté à leurs besoins. Un ascenseur a aussi été construit pour permettre aux étudiants à mobilité réduite d’avoir accès à tous les étages de l’école.”

Pour implémenter le nouveau bâtiment, la surface de la cour de récréation a été légèrement réduite. Au grand dam des étudiants ? Loin de là. “Je pense que les élèves sont très heureux d’avoir de nouvelles conditions d’apprentissage. La nouvelle structure empiète un peu sur la cour mais on dispose tout de même d’une surface de 7 hectares. L’espace, ce n’est pas ce qu’il manque à Saint-Louis.”

Un coût total de plus de 2 millions d’€

Pour permettre la réalisation d’un tel projet, un financement à la hauteur des attentes est nécessaire. On ne vous apprend rien. Pour mener à bien ses ambitions, l’institut et le collège Saint-Louis ont pu compter sur l’alignement des astres. “Au moment d’entamer les grandes manœuvres, un appel à projet a été lancé par la Fédération Wallonie Bruxelles pour augmenter le nombre de places dans les écoles de la région, explique Christophe Kersten. On a répondu à cet appel et un subside de 700 000 € nous a été alloué, ce qui correspond à un tiers de la somme totale des travaux. Le timing était parfait pour nous. Les deux autres tiers restants ont été financés sur emprunt et sur fonds propres. La somme des dépenses pour la création des 10 nouvelles classes et du prolongement du réfectoire s’élève à un total compris entre 2 millions et 2,5 millions.”

Démarrés en août 2021, les travaux ont pris du retard et devaient, initialement être terminés pour septembre 2022. Les élèves ont donc dû prendre leur mal en patience mais pourront s’asseoir dans leurs nouveaux locaux dès le 6 mars prochain, date de la mise en fonction du nouveau bâtiment. 

Si les travaux du nouveau bâtiment à l’institut et au collège Saint-Louis en sont à leurs derniers coups de pinceaux et de marteaux-piqueurs, le chemin a été tortueux pour en arriver là. “On a eu pas mal de contrariétés, explique Christophe Kersten, le directeur de l’institut. Quand je suis devenu directeur en 2016, le projet en était déjà à ses balbutiements. Initialement, le projet portait avant tout sur l’extension du réfectoire. Au fur et à mesure que la population waremmienne s’est densifiée et qu’on se marchait de plus en plus les uns sur les autres, on a décidé d’étendre le projet jusqu’à la construction d’un nouveau bâtiment.”

Une fois la mise sur pied du projet et de ses objectifs définis, les démarches se sont heurtées à différents obstacles. “Avant d’entamer les travaux, on a été obligé de procéder à une mise en conformité de l’ancien bâtiment, notamment en termes électriques et d’incendie. Ça a forcément ralenti la procédure. Ensuite, la pandémie de Covid-19 est passée par là et nous a encore occasionné du retard.”

Dernier caillou dans la chaussure : le retard des travaux. “Initialement, la structure devait pouvoir accueillir des élèves pour septembre 2022. Il a ensuite été question d’une fin des manœuvres en janvier 2023. Finalement, les premiers cours seront donnés en Mars, le 6 pour être précis.”

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